Interview – Misteur Valaire

Misteur Valaire est un groupe québécois qui a sorti son premier album (Mr. Brian) en 2005. Groupe d’amis avant d’être un groupe de musique, ils sont connus pour leur live qui déchaîne le public. A l’occasion du Woodstower Festival, j’ai eu le plaisir de rencontrer Luis.

Bonjour ! Peux-tu te présenter, présenter le groupe et votre musique ?

Moi c’est Luis (chanteur et percussionniste du groupe). Misteur Valaire est né d’un groupe d’amis qui font de la musique depuis un bout de temps ensemble. Concernant la musique, nous avons tous une formation jazz à la base, puis après nous sommes allés toucher d’autres genres, le hip-hop, le funk, etc.

Vous n’êtes pas des novices en live, et j’ai beaucoup entendu dire que sur scène vous étiez extraordinaire… Comment se passent vos concerts ? Une petite mise en scène ou jeu avec le public ?

C’est vrai que nous sommes plus un groupe de scène que de studio ! D’autant plus qu’avec les années on a pu peaufiner une « mise en scène ».

Vous avez mis en place une plate forme pour que les fans puissent vous suivre et vous soutenir, « Ghoster ». Tu peux nous la présenter ?

Alors, c’est une plate-forme qui a été crée pour nous soutenir. Tous les mois, les fans versent un certain montant (il y a plusieurs seuils), et en contrepartie ils ont des exclusivités, chansons, concerts… Le but est de fidéliser et surtout pour nous d’expérimenter. Mais maintenant on laisse ça un peu de coté, désabonnez-vous si ça vous chante, on a aucun problème avec ça bien sûr, et puis on vous prévient si on a d’autres projets. Le plus important à retenir c’est qu’on fait toujours des tests, on le fait avec le téléchargement gratuit, avec le « pay what you want », parce qu’on est un peu dans un système qui est en mouvement dans l’industrie de la musique. Il faut donc être inventif, parce que ce n’est pas en se fiant juste à l’industrie du disque de plastique qu’on va s’en sortir.

Cette plate-forme fait un peu penser à « Ulule », c’est très agréable pour les « fans » de suivre et de participer à sa manière à un projet. Est-ce que cette démarche tu la conseillerais à un (jeune) groupe ?

Ce que je conseille moi c’est de trouver des idées, puis trouver des façons créatives de mettre en marché sa musique. Il faut aussi garder le contact avec les gens qui « consomment » ta musique. Conseiller la formule Ghoster à des jeunes groupes ce n’est pas forcément le truc que je proposerai parce que ça prend en compte des gens qui sont déjà fidélisés.

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un jeune groupe ?

Cela a commencé à fonctionner quand on a arrêté les espèces de compromis et qu’on a décidé de se dédier à ça dans notre vie. C’est quand les cinq membres ont pris cette décision en même temps que cela a commencé à bouger, et rapidement c’est là que tu rencontres des gens, à essayer des trucs, à composer… C’est quand tu explores beaucoup de trucs qu’il y a un son qui se crée, et ça permet que le groupe se démarque parmi les autres.

Et, il y a d’autres projets pour la suite ?

On termine cette tournée française, après on retourne au Québec pour un concert symphonique et un album devrait sortir dans un futur proche.

Et un groupe à conseiller ?

On a des amis québécois qui font du hip-hop : Alaclair Ensemble !

 

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