Interview – Lilly Wood & The Prick

Lors du Solidays Festival 2015 nous avons rencontré Lilly Wood & The Prick, un groupe electro pop-folk composé de Nili Hadida et Benjamin Cotto. Ils nous font découvrir leur nouvel album imprégné d’influences africaines.

Qu’est-ce que ça vous fait de revenir jouer à Solidays ?

Nili: On est un petit peu stressé parce qu’on a envie de bien faire notre travail. On joue tard et on espère que l’on va être à la hauteur. On est très excités et super fiers mais pose moi la question après le concert je pense qu’on sera plus détendu ! (rires)

Est-ce que vous avez un set qui est plutôt bien rodé ou vous vous laissez quelques libertés ?

Benjamin: Alors on espère qu’il est bien rodé mais effectivement on va essayer de jouer des nouveaux titres du prochain album donc ça sera un peu les nouveautés du show.

Nili: Mais on répète quand même avant de monter sur scène ! (rires)

Vous avez dévoilé récemment votre nouveau son « Shadows » de votre prochain album. Ce titre se démarque par ses sonorités africaines; qu’est-ce qui vous a amené à cette évolution artistique ?

Nili: On avait envie de se mettre un petit peu en danger, de ne pas se mettre dans un certain confort. C’est pour cela qu’on a voulu partir en Afrique avec notre ingé son dans des conditions plutôt difficiles. Je pense que quand on est pas bien, on va chercher un peu plus loin. Les gens avec qui on travaille nous laisse faire ce que l’on veut car on a prouvé qu’on en était capable.

Concernant votre nouvel album est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus concernant le style musical par rapport au précèdent ? 

Benjamin: On est parti à Bamako au Mali pour enregistrer une bonne partie de l’album. On a voulu trouver des influences et des sonorités différentes, donc pour cela on a beaucoup travaillé avec des percussionnistes et des choristes. Ensuite on est revenu en France pour voir ce que l’on allait faire de cette matière et on a travaillé avec notre producteur, David, qui n’a pas voulu visser tout ça mais plutôt de l’emmener encore plus loin. Ce dernier album est assez différent même si l’on retrouve notre culture assez pop.

Propos recueillis par Hugo Jagnoux

 

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