Festival Nuits Carrées, le renouveau de la scène Française

Ce jeudi 29 juin, j’ai eu le plaisir d’assister à l’ouverture de la onzième édition du Festival des Nuits Carrées à Antibes. Contre les vents puissants qui ont bien failli nous renvoyer chez nous, les équipes du festival se sont démenées, et à 20h, tout était fin prêt pour offrir cette année encore un spectacle hors norme aux festivaliers.

      C’est au sein de l’ancien Fort-Carré d’Antibes culminant au-dessus de la mer – bâtiment impressionnant qui servait de poste de défense pour la ville au XVIème siècle – que s’est une fois encore déroulé cet événement incontournable pour la scène musicale de la région. Au programme : Kid Francescoli, François & The Atlas Mountain, Wax Tailor et enfin French 79…une affiche cent pour cent française qui a bien su ravir les attentes des festivaliers.

            Sous l’éternel ciel bleu de la Côte d’azur, assise sur les pierres encore brûlantes du Fort Carré malgré la fin bien entamée de l’après-midi, je n’étais sans doute pas la seule à déplorer l’oubli de mes lunettes de soleil. Mais « l’esprit qui fait du bruit fait du bien » –  c’est ce que nous annonçait cette année, comme un mot d’ordre, des néons criards disposés au seuil du Fort prêt à nous accueillir. De quoi méditer un instant autour d’une bière fraîche avant l’arrivée de Kid Francescoli

Quel plaisir de débuter cette soirée aux sons rythmés des synthétiseurs empreints de mélodies pop et exaltés par la ritournelle entêtante d’une Julia à la voix langoureuse…C’est avec la douceur tranquille de « Play Me Again » que la nuit est tombée sur Antibes, laissant vite place à l’entrée en scène sauvage de François & The Atlas Mountain.

Avec leur « Grand dérèglement », ces quatre lurons complètement survoltés ont su mettre, à leur manière, le feu à la scène : chorégraphies loufoques, adresses répétées et désinvoltes au public tout en ajoutant un jeu scénique exaltant en escaladant l’échafaudage de la scène… le spectacle n’était certes pas en reste. Pas de quoi supporter les festivaliers encore confortablement assis pour François Marry, leader du groupe !

C’est dans cette ambiance électrique, attisée par la tombée complète de la nuit, que Wax Tailor et French 79 ont su faire danser les quelques résistants.

On repart heureux et (presque) assouvi : on aurait bien dansé jusqu’au bout de la nuit !


Article rédigé par Sophia MANINI

 

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